Certains nous ont réclamé, d’autres nous carrément ont insulté, car notre blog n’était soi disant pas mis a jour !!!!!!
Certes nous avons accumulé un peu de retard….. Même s’il faut bien l’avouer, un mois de vacances à Melun ou pourquoi pas à Saint Etienne nous auraient certainement plus inspiré, carrefour touristique incontournable qu’ils disent sur le site de Melun vi vi !!!!!!! Alors comparé au Ladakh !!!!!
En 1 mois de vacances, on a eu le temps d’en faire des choses, alors on n’a pas envie de vous faire un rapport détaillé de ce séjour, ce qui serait bien ennuyeux. Ainsi, pour vous rappeler ces bons vieux souvenirs d’écoles, nous bâtirons notre récit de la sorte tout en répondant aux questions suivantes :
Julien a-t-il un faciès typiquement français ?
Claire a-t-elle réussi à perdre du poids ?
L’Himachal Pradesh, c’est loin d’être la dèche !!!!!!!
C’est un état du nord de l’Inde, principalement montagneux. Nous avons commencé notre périple à Kasauli où nous avons dégusté pour la première fois les momos, ces succulents raviolis tibétains. Ensuite, nous avons pris quelques bains de foule à Shimla (la capitale de l’Himachal). Aux abords de la ville, nous avons rencontré un jeune célibataire qui s’était occupé de la rénovation d’un temple dans son village. Son père retraité de l’armée ne touchait que 400 roupettes par mois : même pas assez pour s’offrir plusieurs thés dans la journée, le classique indien, vous rendez vous compte !!!!!!
a) Ils ont les chapeaux verts, vive les Kinnauris
Là bas, au Kinnaur la montagne commençait à devenir de plus en plus verte, de plus en plus belle et de plus en plus haute. Nous nous déplacions de villages en villages, en bus. Plus nous nous perdions dans ce petit coin de l’Himachal, plus nous avions l’impression de nous retrouver en Chine. L’architecture, les visages, nous donnaient l’impression d’avoir franchi la frontière. Nous avons fait de longues balades dans des coins complètement perdus et pourtant nous nous retrouvions toujours nez à nez avec quelques autochtones au beau milieu de nulle part. Dans ce coin isolé, les habitants, qu’ils soient femmes ou hommes, portent des chapeaux verts.
b) C’est au Spiti QUE L’ON SE SENT TOUT PETIT,
que nous avons emprunté les routes les + dangereuses du monde oui oui, que nous avons fait tourner les moulins à prières, que nous avons commence à adresser des « julley » à la place du « namaste », que nous avons eu un premier aperçu des paysages que nous allions par la suite découvrir au Ladakh et que nous avons vécu une journée mémorable entre Kaza et Keylong (190 km) Laissez-nous vous en toucher quelques mots :
_ Tu prends un bus a 4.00 du mat pour rejoindre un bled que tu es censé rejoindre vers 12.00
_ Ok tt va bien, tu arrives dans les temps mais ce n’est pas vraiment un bled …c’est un coin perdu au milieu de nulle part. On te dit que tu dois attendre ici pas plus de 30 minutes et qu’un bus devrait passer pour t’emmener à Keylong….
_ Tu attends plus de 3h30 et puis zut tu décides de faire du stop et de monter dans un gros camion !!!!!!!
_ Mais 20 min après être monte dans ton gros camion, tu es arrêté. Un pont vient de montrer quelques signes de faiblesse. Ils doivent le réparer, ça prendra 2h00…
_ Tu remontes dans ton gros camion et là, tu t’aperçois qu’il est rempli de tuyaux a l’arrière qui doivent être livrés dans plusieurs villages.
_ En pleine livraison, que vois-tu passer alors que tu poirotes, le bus que tu as attendu pendant plus de 3h30 et qui n’est jamais arrivé….. Misère !!!!!!
_ Tu reprends la route et là, juste avant d’arriver à Keylong…. Gros embouteillage …. Route coupée. Un grave accident c’est produit…. Un camion rempli d’essence s’est renversé sur la route, le liquide se répand, ils craignent l’explosion… La route ne réouvrira que le lendemain.
_ Bon tu te dis que tu vas tenter ta chance avec la police en misant tout sur le fait que tu sois un étranger. Et ça marche !!!!! Ils t’emmènent en jeep et te dépose juste un peu avant l’accident. Ensuite tu prends ton courage à 2 mains pour franchir le gros camion, sachant qu’il peut exploser à tout moment !!!!!!
_ Une fois avoir franchi le lieu de l’accident, tu marches un petit moment et tu es pris en stop dans un camion rempli de jeunes indiens
_ Tu arrives à destination complètement extenué
Au Ladakh ça sent le yak
Dur dur pour atteindre Leh, des heures et des heures de bus
sur des routes étroites et sinueuses sans cesse envahies par des camions et de longs convois militaires… Mais une fois arrivé, le spectacle en vaut la chandelle. Leh n’est pas une ville somptueuse mais ses environs sont magnifiques.
Quand vous regarderez nos photos vous verrez des collines sur lesquelles trônent des monastères bouddhistes, alors là, pour le coup, ils sont nombreux. Nous avons eu l’occasion d’en visiter un bien particulier. Il appartenait à un groupe appelait « les Mathos ». Ce sont des moines qui se flagellent et qui soit disant pourrait léviter !!!!!!!
Lorsque nous sommes arrivés à Leh, nous avons été accueilli par une gentille famille qui nous est venue en aide alors que nous étions épuisés par de nombreuses heures de bus. On est pas beau en ladakhi !!! Par la suite, nous avons fait un trek de 5 jours (nous tout seul) ou nous allions de villages en village logés chez les habitants, c’était extra !!!!! Et les toilettes sèches écolo d’où ça vient ça et bah d’ici !!!!!
Au Ladakh, nous avons fait les fous fous sur une moto….. Sur toutes les routes, qu’elles soient enneigées, caillouteuses, inondées ou sacrément vertigineuses, on y vu venir Julien et sa meuf.
Nous avons aussi expérimenté le rafting avec un jeune couple d’hawaïen, bon il est vrai que nous ne sommes pas descendus à toute allure mais les sensations étaient tout de même au rendez vous.
A Leh et au Ladakh, le touriste est en grande majorité Israélien. A Leh, tous les restos pour touristes affichaient un menu israélien, des fêtes israéliennes étaient même organisées. Et nous nous aurions pu nous y rendre sans problème car Ju passait tout à fait pour l’un d’entre eux. Et oui, on le saluait même en lui adressant un shalom c’est pour dire !!!!!!
A Leh, nous avons également dû nous rendre à l’hôpital et croyez nous, celui-ci semblait dater d’une autre époque. Et bien voilà on l’a eu notre petite dysenterie amibienne. C’est donc pour cette raison que nous étions si mal en point et que j’ai perdu du poids.
Une fois notre santé retrouvée nous avons pu savourer ce bonheur d’un jour….. Le pique nique à base de salade et de fromage de yak.
Retour à Pilani, les vacances sont finies.
