9 février 2009
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12:42
A Pilani, la vie est facile………
Perdue dans le Shekawati, au nord du Rajasthan, cette petite bourgade comporte plus de vaches que de voitures, et, loin du vacarme de Delhi, elle apparait comme un havre de tranquillité. On s’y sent bien. Les gens y sont sympathiques et accueillants, toujours prêts à vous aider. Pourtant, cette petite ville souffre d’une schizophrénie qui si surprenante soit-elle, n’est pas pour nous déplaire.
Le premier visage de Pilani est jeune, branché et éduqué. Il s’agit des nombreux campus universitaires qui la peuplent, avec en tête de file, le BITS (2ème ou 3ème meilleure université d’Inde suivant les sondages….). Cette ville dans la ville est propre, aérée et verte. Les gens nous dévisagent à peine comme des étrangers et tout le monde y parle anglais. Les étudiants sont pratiquement tous issus de familles aisées… voire très aisées. Il semble que la plupart de cette jeunesse ne côtoie que très peu, ou tout du moins, le moins possible, le second visage de Pilani. Car en effet, avant d’être une « ville université », Pilani est avant tout une ville typique du Shekawati, avec tout le charme que cela implique : petites ruelles sablonneuses, profusion de fruits et légumes, d’échoppes variées, de jolies Havelis et population locale vous souriant à tous les coins de rues. Bref, une vraie petite ville du Rajasthan, comme il est facile d’en tomber amoureux...
Notre rythme de vie est plutôt cool. Le matin, nous rejoignons nos bureaux respectifs à 9h00 (notre logement est à 200 m de l’école). Nous travaillons le matin de 9h00 à 13h00, interrompus de plusieurs poses chai, bien sûr. Ensuite, nous savourons notre repas à la cantine de l’école. La nourriture y est d’ailleurs très bonne. Deux heures de pause nous permettent de récupérer pour faire face à notre longue après midi de travail s’étalant de 15h00 à 17h00. Apres notre dure journée de labeur, nous profitons de notre temps libre pour flâner dans les rues et savourer de délicieux jus.
Julien débute des cours de tablas et va prochainement s’essayer au cytar ; quant à moi, je pratique le yoga. Et oui, le stress est omniprésent !!!!!!!
Les personnes qui nous entourent sont également très sympathiques. Les étudiants nous saluent d’un air très respectueux. Pour l’instant, à aucun moment nous n’avons ressenti la solitude. Il y a toujours quelqu’un pour nous inviter à prendre un thé, à dîner ….
De plus, nous ne sommes pas les seuls étrangers. Sophie, prof de français, est déjà là depuis plus de 6 mois. Elle est revenue il y a peu de temps d’un long périple dans le sud du pays. Nous commençons à prendre nos petites habitudes tous les trois et nous nous entendons très bien.
Dans le BITS, il y a régulièrement des animations. Samedi dernier, nous sommes allés voir un spectacle de danse. Les étudiants venant de différents états avaient préparé des show danse ; parfois traditionnels et d’autres fois à la mode du jour. Dans la salle, l’ambiance était à son maximum et les décibels aussi. Beaucoup de garçons sur scène se déhanchaient en profitant à fond de ce moment qui faisait d’eux le centre d’intérêt d’un tas d’étudiants en folie.
Prochainement un dossier photo complet sur Pilani !
Perdue dans le Shekawati, au nord du Rajasthan, cette petite bourgade comporte plus de vaches que de voitures, et, loin du vacarme de Delhi, elle apparait comme un havre de tranquillité. On s’y sent bien. Les gens y sont sympathiques et accueillants, toujours prêts à vous aider. Pourtant, cette petite ville souffre d’une schizophrénie qui si surprenante soit-elle, n’est pas pour nous déplaire.
Le premier visage de Pilani est jeune, branché et éduqué. Il s’agit des nombreux campus universitaires qui la peuplent, avec en tête de file, le BITS (2ème ou 3ème meilleure université d’Inde suivant les sondages….). Cette ville dans la ville est propre, aérée et verte. Les gens nous dévisagent à peine comme des étrangers et tout le monde y parle anglais. Les étudiants sont pratiquement tous issus de familles aisées… voire très aisées. Il semble que la plupart de cette jeunesse ne côtoie que très peu, ou tout du moins, le moins possible, le second visage de Pilani. Car en effet, avant d’être une « ville université », Pilani est avant tout une ville typique du Shekawati, avec tout le charme que cela implique : petites ruelles sablonneuses, profusion de fruits et légumes, d’échoppes variées, de jolies Havelis et population locale vous souriant à tous les coins de rues. Bref, une vraie petite ville du Rajasthan, comme il est facile d’en tomber amoureux...
Notre rythme de vie est plutôt cool. Le matin, nous rejoignons nos bureaux respectifs à 9h00 (notre logement est à 200 m de l’école). Nous travaillons le matin de 9h00 à 13h00, interrompus de plusieurs poses chai, bien sûr. Ensuite, nous savourons notre repas à la cantine de l’école. La nourriture y est d’ailleurs très bonne. Deux heures de pause nous permettent de récupérer pour faire face à notre longue après midi de travail s’étalant de 15h00 à 17h00. Apres notre dure journée de labeur, nous profitons de notre temps libre pour flâner dans les rues et savourer de délicieux jus.
Julien débute des cours de tablas et va prochainement s’essayer au cytar ; quant à moi, je pratique le yoga. Et oui, le stress est omniprésent !!!!!!!
Les personnes qui nous entourent sont également très sympathiques. Les étudiants nous saluent d’un air très respectueux. Pour l’instant, à aucun moment nous n’avons ressenti la solitude. Il y a toujours quelqu’un pour nous inviter à prendre un thé, à dîner ….
De plus, nous ne sommes pas les seuls étrangers. Sophie, prof de français, est déjà là depuis plus de 6 mois. Elle est revenue il y a peu de temps d’un long périple dans le sud du pays. Nous commençons à prendre nos petites habitudes tous les trois et nous nous entendons très bien.
Dans le BITS, il y a régulièrement des animations. Samedi dernier, nous sommes allés voir un spectacle de danse. Les étudiants venant de différents états avaient préparé des show danse ; parfois traditionnels et d’autres fois à la mode du jour. Dans la salle, l’ambiance était à son maximum et les décibels aussi. Beaucoup de garçons sur scène se déhanchaient en profitant à fond de ce moment qui faisait d’eux le centre d’intérêt d’un tas d’étudiants en folie.
Prochainement un dossier photo complet sur Pilani !
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